Depuis que le risque de voir les machines supplanter l’humain dans toutes sortes de professions fait couler de l’encre, la mention aux luddites fracasseurs de machines du XIXè siècle revient régulièrement.
Dans un article originellement écrit en anglais pour mon blog dans cette langue, je pose cette question à mon tour: Pourraient de nouveaux luddites en colère fracasser les robots qui prennent leur emploi ?
- Lire l’article original
- En savoir plus sur le Luddisme https://fr.wikipedia.org/wiki/Luddisme
- Le terme “luddisme” tend à devenir une façon de désigner les résistants aux progrès de la technique, aux évolutions technologiques et nouvelles technologies
Ce qui me fait poser la question est le discours apaisant des promoteurs à propos de l’usine du futur et du devenir des emplois.
Il faut être bien naïf pour croire à la conversion des ouvriers et opérateurs en ouvriers et opérateurs 4.0, compétents en matière de nouvelles technologies. Quand bien même un effort de formation conséquent serait consenti.
Tout comme il est naïf de croire que les investisseurs en robotique, intelligence artificielle et autres solutions disruptives brideraient volontairement les potentiels de ces technologies pour maintenir de l’emploi humain.
>Pour une analyse plus poussée, je renvoie les lecteurs vers l’article original.
C’est ainsi que je pose l’hypothèse que le discours apaisant vise à éviter que de nouveaux luddites en viennent à fracasser les robots et effrayer tout entrepreneur qui serait tenté de remplacer le maillon faible de la plupart des processus - l’humain - par un avatar virtuel ou cybernétique.
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