Christian HOHMANN

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Février 2014

La désindustrialisation est une réalité dans les vieilles économies depuis près des décennies. Le problème est (enfin) pris au sérieux au niveau national et Européen. Des programmes visent à réinventer une industrie apte à produire de la valeur en intégrant les contraintes et réalités telles que la démographie, la place des individus, le respect de l’environnement, etc.

Ces usines du futur, telles qu’elles sont imaginées aujourd’hui, seront plus "intelligentes" grâce aux technologies digitales, à une automatisation plus poussée et à l’intégration de robots collaboratifs, les cobots.

Ces changements sont enthousiasmants, motivants mais également troublants.

Ces usines ne seront plus, comme celles du siècle passé, d’énormes structures et de grands employeurs. La nature même de l’emploi proposé sera différente.

Préparer ce futur fait appel à l’analyse prospective, mais également à une rétrospective par laquelle on vérifie quels enseignements de l’expérience passée sont utiles dans le futur.

A ce titre, les retours d’expériences avec Lean, la Théorie des Contraintes et Six Sigma sont de précieux éclairages pour éviter de reproduire des erreurs et maladresses du passé.

Les ruptures qui s’annoncent trouveront avantage à être préparées, si cela est possible, par le management du changement.



 

Janvier 2014

Le mois de janvier tient son nom du dieu romain Janus au double visage. Capable de voir le passé comme l’avenir, c’est le dieu des commencements et des fins, des choix, des clés et des portes. Dieu des transitions et des passages du passé à l'avenir, d'un état à l'autre, d'une vision à une autre.

La perception de l’avenir les humains aussi peuvent s’en doter, au travers de la prospective qui est l’analyse les données et éléments du présent, l’élaboration des scénarios possibles pour étudier l'évolution des sociétés dans un avenir prévisible.

Le futur proche sera technologique, connecté. Des objets familiers que l’on pensait inertes et passifs se mettront à communiquer et seront connectés à l’Internet des objets. Ils pourront communiquer avec leur propriétaire, mais également entre eux, pour collaborer. Leurs fonctionnalités limitées jusque-là vont s’étendre.

Un thermostat de radiateur, qui ne pouvait que maintenir la température de consigne qu’on lui avait fixé, va mettre les données qu’il capte en commun avec celles du climatiseur et des capteurs des stores et des volets, avec celles de la chaine météo. Ensemble, tous ces objets vont coordonner leurs actions pour fournir le confort thermique optimal avec la moindre dépense énergétique et s’adapter dynamiquement aux changements.

Le bijou fonctionnel collectera à longueur de temps des données sur la vie de son porteur (lifelogging) et des conseils santé personnalisés apparaitront sur l’écran du téléviseur ou du smartphone.

Là où les solutions techniques deviennent question philosophique, c’est que chaque objet sera connu individuellement au travers de son adresse IP (Internet Protocole). Il sera un individu au sens statistique (pour commencer) du terme, parmi les 50 milliards d’autres objets connectés que l’on attend dans le futur proche.

Des mots nouveaux de ce futur proche apparaissent déjà. On craint le Big Brother décrit dans le roman 1984 de Georges Orwell, mais pense-t-on à la Novlangue décrite dans le même ouvrage et qui elle aussi devient réalité ?

Ces changements à venir font partie de la transformation digitale qui affectera notre quotidien, dans le privé comme au travail. Certains changements seront bienvenus, d’autres redoutés. Les citoyens comme les entreprises doivent s’adapter à cette transformation qui est déjà en cours.

Ce futur désirable ou effrayant ne doit pas nous détourner des expériences accumulées par le passé, les bonnes pratiques (5S, Lean, Six Sigma, ToC…) et la somme des connaissances utiles, maintenant et dans ce futur proche.

Janus regarde également le passé, probablement parce qu’il sait que les individus sans mémoire sont condamnés à refaire les mêmes erreurs.



   



 

Décembre 2013

En ce mois de décembre 2013, la plupart des responsables et décideurs doivent se demander comment aborder l'année 2014 et oublier celle qui s'achève. Hélas, le passage à l'année nouvelle n'a rien de magique et le salut des entreprises ne viendra pas du seul changement d'année.

Le seul compteur qui se remette à zéro le 31 décembre à minuit et celui comptant les jours de l'année nouvelle. Le reste de l'histoire s'écrit sur une nouvelle page d'un vieux cahier.

Le salut ne viendra pas des politiciens, pas plus que des partenaires commerciaux, trop heureux des déboires des concurrents. Le salut viendra de chaque entreprise elle-même. Chacune d'elle doit intégrer les contraintes qui pèse sur elle et sur lesquelles elle n'a aucune prise. Rien ne sert de s'en plaindre, elles sont là et il faut faire avec.

Il faut reconnaitre que ce n'est plus guère en améliorant l'existant que le rebond se produira. Ce qu'il faut c'est réinventer l'offre, la manière de la présenter aux clients, de délivrer la valeur qui saura les séduire.

L'heure est à la rupture, la rupture avec des modes de fonctionnement, d'organisation anciens. La rupture avec la gamme de produits et services qui séduisent moins.

Et rien de telle qu'une crise sérieuse pour bousculer les habitudes, faire le pas en avant que le relatif confort du fonctionnement routinier invite à retarder.

La réinvention de l'offre peut procéder de l'application des principes du Lean Management au domaine de la conception et du développement. Une stratégie de rupture, l'exploitation d'avantages concurrentiels sous estimés ou révélés par l'amélioration des performances internes permet de bâtir une offre irrésistible

Pour identifier les percées nécessaires à l'entreprise, les outils d'analyse, de planification et de déploiement qui s'imposent sont le Goal Tree (également appelé Intermediate Objective Map) et Hoshin Kanri. Le premier est lié à la boite à outils de la Théorie des Contraintes, si peu connue en France que ses préceptes pourraient bien à eux seuls fournir des avantages concurrentiels à toute entreprise qui s'y intéresse. Le second est lié au Lean Management. Notez que l'utilisation conjointe et synergétique des principes et outils de la Théorie des Contraintes, du Lean et de Six Sigma est appelée approche TLS. Une autre piste pour outrepasser les limitations de performances, s'affranchir de paradigmes anciens, etc.

Si l'introspection n'offre pas les pistes nécessaires, on peut chercher l'inspiration auprès des fab labs, ces laboratoires de fabrication où l'on peut expérimenter, prototyper, trouver de l'aide, et plus encore. De ces laboratoires sortiront non seulement les produits de demain, mais également les embryons des usines du futur et de l'industrie 4.0.

En attendant de trouver la porte de sortie de votre crise, "faites ce que vous pouvez, avec ce que vous avez, où vous êtes !"

"Do what you can with what you have where you are"
Théodore Roosevelt 26è président des Etats-Unis (1858 - 1919)



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Publications






 

Novembre 2013

Je pressentais l'intuition de l'intérêt de la vidéo comme outil pédagogique, mais sans m'y intéresser plus que cela avant d'apprendre que YouTube est le second moteur de recherche derrière Google (>source). Intrigué, je farfouille et me rend à l'évidence, outre les vidéo du chaton à Mémé ou des clips de vedettes, YouTube et consorts recèlent des trésors d'informations, de tutoriels, de tests, comparatifs et bancs d'essais.

Convaincu de la complémentarité de la vidéo avec les contenus littéraires de mes publications, je me lance en mars 2011 en créant ma chaine YouTube. En ce premier novembre 2013, elle est active depuis 32 mois, compte 46 vidéos, 486 abonnés et accumule 138 339 vues (estim. 245 660 minutes visionnées).

En ce 11 novembre 2013, elle est active depuis 32 mois, compte 46 vidéos, 504 abonnés et accumule 143 208 vues (estim. 255 644 minutes visionnées).

En ce 22 novembre 2013, elle est active depuis 32 mois, compte 46 vidéos, 531 abonnés et accumule 145 804 vues (estim. 267 518 minutes visionnées).

Certains concepts sont plus faciles à expliquer et à comprendre avec une animation ou une démonstration qu'avec une description littéraire, quand bien même celle-ci est agrémentée d'illustrations. La vidéo en tête du hitparade est un tutoriel : Construire un diagramme de Pareto

Par ailleurs, nous n'avons pas toujours l'envie ou le temps de nous lancer dans une lecture et analyse d'articles savants quand comprendre l'essentiel est suffisant. Les vidéos répondent à ce besoin : délivrer rapidement une connaissance suffisante, si possible de manière plaisante.

Je vous laisse apprécier si le but est atteint ou tout du moins en passe de l'être, les clips sont accessibles via ce site, dans la vidéothèque ou sont intégrés comme illustrations dans des articles.

Ci-dessous la bande annonce de ma chaine.


Christian HOHMANN


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Octobre 2013

L’inconstance de la météo, de la conjoncture économique ou des dispositions gouvernementales sont des rappels quasi quotidiens que rien n’est constant si ce n’est le changement.

Les individus résistent automatiquement au changement dit-on. Rien n’est moins sûr. Pour vous faire votre opinion, je vous invite à lire l’article "la résistance au changement existe-t-elle ?"

Si la résistance au changement n’est pas automatique, il n’en demeure pas moins qu’elle est courante. La Théorie des Contraintes qui précisément promeut le changement s’y confronte elle aussi, mais de manière outillée, pour démonter une à une les six ou neufs couches successives de résistance. Il s’agit de répondre de manière très rationnelle et robuste aux craintes, doutes, mythes et autres hypothèses erronées qui amènent des réflexes de défense.

Les changements constants, aussi perturbants qu’ils puissent être n’affectent pas certains fondamentaux, tels que les facteurs critiques de succès et leurs conditions nécessaires associées. Pour qui doute ou perd pied dans le tourbillon des changements, il suffit de se repencher sur un Goal Tree générique pour retrouver ses marques et savoir à quoi veiller pour contribuer au succès de son organisation.

Quant à savoir dans quoi investir dans ces temps troublés, méditez donc le constat de Benjamin Franklin : « Un investissement dans le savoir paie toujours les meilleurs intérêts ».


Christian HOHMANN


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