Le sigle TLS désigne la synergie des trois approches « Théorie des Contraintes, Lean et Six Sigma » dont les principes, outils et méthodes sont parfaitement applicables en conception et développement.
La Théorie des Contraintes propose une triple contribution à l’amélioration des performances en conception et développement, comme expliqué dans l’article conception développement et Théorie des Contraintes.
Les apports et bénéfices du Lean (Lean Management, Lean Manufacturing ou Lean IT) sont exposés sur mon portail « Lean en conception et développement ».
Six Sigma offre essentiellement les bénéfices des outils qualité préexistants, tels que la capture de la voix du client avec l’approche de Kano, Quality Function Deployment (QFD), les plans d’expérience (Design of Experiment ou DOE) et les notions de capabilité remis en vogue par Six Sigma.
SIPOC et dans une moindre mesure DMAIC sont des apports nouveaux et propres à Six Sigma, également utilisables en conception et développement.
Comme souvent, la synergie TLS s’exprime plutôt sur une « paire » ; TL, LS ou TS, comme dans l’exemple Six Sigma et ToC suivant :
Pour résoudre un problème de limite de performance dans le cadre du calcul haute performance (HPC), les développeurs ont analysé les causes des limitations en utilisant le formalisme d’un DMAIC.
Cela les a conduit à identifier une ressource goulot (un processeur particulier) dont la précieuse capacité était gaspillée pour des opérations annexes élémentaires, qui pouvaient être délestées sur des processeurs annexes, plus simples et disposant de réserves de capacité.
La découverte de la notion de goulot et des règles de gestion leur a ouvert le champ des possibles pour imaginer d’autres solutions plus efficientes que la multiplication systématique des ressources spécialisées.
Un exemple similaire a conduit la practice HPC de ce cabinet de conseil en technologie à formaliser une >démarche d'optimisation<.
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