La Théorie des Contraintes (ToC) est une approche prônant très ouvertement le changement, ne serait-ce qu’au travers des trois questions fondamentales qui guident le cheminement de l’identification d’un problème vers sa solution :
- Que changer ?
- Vers quoi changer ?
- Comment changer ?
Dès lors, il serait étonnant que la ToC soit épargnée par le phénomène de résistance au changement. De fait, bien que mature et bien outillée, la ToC n’échappe pas à la résistance au changement, une expression tant employée qu’on la croit inévitable et cause unique d’attitudes qui pourtant s’échelonnent de la neutralité totale, au manque d’enthousiasme jusqu’au refus obstiné.
Fidèle à sa posture d’approche « scientifique », l’hypothèse de la résistance systématique est soumise au test d’existence1.
Aller à l’article >La résistance au changement existe-t-elle ?<
Par ailleurs, dans le cadre de la Théorie des Contraintes (ToC), l’analyse des raisons qui poussent les individus à résister aux changements a inspiré la conceptualisation d’une structure de résistance en couches successives (couches en anglais : layers). Ce dispositif de défense en profondeur doit être démonté couche par couche pour emporter l’adhésion des individus.
Aller à l'article >Introduction au layers of resistance to change< (en français)
Notes
1. Voir à ce propos Categories of Legitimate Reservations.
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